Certains récits sur l'origine des êtres vivants situe l'apparition du loup au déluge.

Ne parvenant pas à placer sur son arche toutes les espèces de la Création, Noé choisit d'y installer la bête la plus grande de chaque famille, afin de recréer, par la suite, toutes les espèces présentes avant le cataclysme.

En tirant sur le museau du cochon, il en sortit le hérisson, le cheval et l'âne ; et de l'âne, le loup.

Puis, le loup, méconnu, apparemment mauvais par nature, sert de prétexte à l'Eglise pour exprimer la faiblesse de l'homme, incapable de résister à la tentation. "Si le loup menace de bondir sur toi, tu saisis une pierre et il s'enfuira. La pierre c'est le Christ. Si tu te réfugies dans le Christ, tu mets en fuite les loups, c'est-à-dire le Diable. Il ne pourra plus te faire peur".

Parfois, le loup est associé à une punition de Dieu : "l'animal anthropophage qui désole le Gévaudan est un fléau qui nous est particulier et qui porte avec lui un caractère frappant et visible de la colère de Dieu contre ce pays" (Monseigneur Choiseul-Beaupré : Evêque, 1765).

Construite selon une pensée dualiste qui oppose les créations de Dieu et celles du Diable, on raconte que la créature du Malin était très grande (aussi grande qu'un cheval). Pour lui donner vie, le Diable demanda l'aide de Dieu qui accepta à la condition que le Diable rabote le loup pour lui donner sa taille que l'on connait aujourd'hui. 

Le loup fut confronté également à la rage avant que Pasteur ne découvre comment prévenir cette maladie.